Power Point dans le métaverse

Le futur est déjà là ! On peut enfin utiliser Power Point et Microsoft Teams dans le monde virtuel. Cet usage révolutionnaire nous permet de regarder un écran grâce à un casque de réalité virtuelle. Ou grâce à un écran si on ne possède pas de casque. Une réalité non virtuelle sortie tout droit d'un cauchemar corporate. On fait le point (power).

Hello Web3
5 min ⋅ 13/10/2022

Si y'a bien un truc auquel je n'ai jamais pensé, mais non vraiment jamais même si t'insistes, c'est utiliser Power Point dans le métaverse. Déjà dans la vraie vie le truc est un cauchemar. Le COVID aura aussi eu cet effet là : les présentations Poyeur Poïnte moches et sans intérêt ont chuté de 80%, un chiffre non officiel que j'ai inventé moi-même.

Je te parle même pas de Microsoft Teams, le seul logiciel qui met plus de temps à démarrer que Skype. Après deux ans de pandémie et d'école en ligne, je peux plus prononcer le mot teams sans que mes enfants m'envoient le hachoir dans la gueule. Ça me fait un beau sourire remarque.

Mon meilleur ami Mark Zuckerberg, que je châtie bien, l'a dit hier dans la conférence Meta : Power Point et Teams seront intégrés dans le Meta-Metaverse. Imagine un peu : soit A la ville que tu aimes le moins dans le monde. Et B le pays que tu détestes le plus. Tu les as ? Tu mets A dans B. Je t'y paye un aller-retour en classe affaires. Microsoft dans Meta c'est un peu ça. C'est comme un soir où tu vas au resto et que tu commandes des brocolis à la vapeur. C'est s'acheter une guitare électrique à 50.000 balles et jouer "Jeux interdits" avec. C'est un 4x4 dans Paris (sans essence), c'est aller en vacances à Manchester, c'est être champion de Formule 1 et se tuer en luge, c'est négocier une augmentation de 0,3% (coucou les pétroliers) alors que l'inflation est à 10%, c'est offrir un cendrier à un cancéreux. Bref, c'est aussi excitant qu'un coeur grenadine, des yeux menthe à l'eau, ou un kiki chamalow. La dernière fois que j'ai été aussi extasié, c'est quand il a neigé plus que d'habitude en région parisienne, le 12 février 1986.

Mise en abymeMise en abyme

Il y a peu, j'ai eu l'occasion d'effectuer une présentation Poheur Point en vidéo via Teams. C'était très très important. Genre entretien d'embauche. Dans une boîte très très importante et sérieuse avec des initiales. On aurait dit un sketch.

Moi: "Ça me demande d'ouvrir les préférences et d'activer le partage d'écran"
Eux: "Et si tu cliques sur le plateau pour l'ouvrir"
Moi: "Je l'ai déjà ouvert, il est vide"
Eux: "Et dans les préférences ça dit quoi"
Moi : "Y'a pas de partage d'écran disponible, c'est pas intuitif Teams hein..."
Mon fils: "Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa"
Eux : "Attention derrière toi, un enfant avec un hachoir dans la main"

Il va sans dire que ça a coupé court à la conversation, ma progéniture m'ayant tranché les jambes.

Avec le sang en plus, on aurait dit un avatar dans le métaverse. Ah mais oui, sauf que non. Marco a aussi annoncé un truc de malades ! Les avatars dans Meta auront bientôt des jambes !!! Avant ils en avaient pas pour éviter les dérives sexuelles, je t'ai déjà expliqué ici.

Tu la sens l'excitation là ?

Kung Fu PandaKung Fu Panda

Eux en tous cas ils sont à fond ! Sauf que y'avait que deux paires de jambes dispos. Y'en avait plus pour le public. C'est ça d'être patron. Le mec il a à la fois la tête et les jambes. Les employés, ils ont que la tête, et encore, les cons se font virer ou sont priés de partir d'eux-mêmes. Ci-dessous un petit mot doux que Zorro a balancé aux employés en juin dernier.

Hypnotiseur en chefHypnotiseur en chef

N'en reste pas moins qu'utiliser Microsoft dans l'univers virtuel de Meta, ça va te coûter un bras, et que décidément, on en veut à tes membres. Un ordinateur puissant : 2000 Euros, le casque Meta Quest Pro, 2000 euros, et l'abonnement à tout Microsoft, je te l'estime à 1200 Euros par an. Allez, je te fais un forfait à 5000 sur 18 mois et on n'en parle plus. Et en plus, je te le renouvelle tacitement grâce à l'obsolescence programmée, cette technique de vente qui consiste à rendre ton équipement obsolète tous les 500 jours. Finalement, ce n'est toujours que l'équivalent de 1 à 3 bières par jour, selon la ville où tu résides ou le palace que tu fréquentes.

Y'a pas à dire, j'ai vraiment hâte qu'on puisse tous collaborer dans le métaverse de Facebook, en affichant des slides power point grâce à Microsoft Teams. Niveau futur, on va vraiment faire un bond en avant. Et ça, quand t'as pas de jambes, c'est quand même une sacrée prouesse.

Allez, on se quitte de mauvaise foi pour une fois. Je te promets d'écrire plus souvent, j'ai été ralenti ces dernières semaines. Je te promets aussi que les images seront moins grosses la prochaine fois, Kessel Media m'a assuré qu'on pourrait très bientôt les réduire dans l'interface d'écriture. Eux au moins, il m'ont pas promis une nouvelle paire de jambes.

Sois sympa et appelle un.e ami.e ou partage-lui.elle cette newsletter. Tu feras de moi le plus heureux des avatars.

Hello Web3

Par Laurent Guérin

Un jour, j'ai découvert que j'avais 150 homonymes en France.
J'ai même rencontré un autre Laurent Guérin, à qui j'ai serré la main.
Depuis l'apparition du mail, je reçois régulièrement des devis de carrosserie ou des convocations à des assemblées générales qui ne sont pas destinés.
Peut-être est-ce la raison qui m'a poussé à émigrer à Toronto, en Ontario, une Province du Canada où les baristas de Starbucks paniquent et suent à grosses gouttes quand je leur donne mon prénom.
"Laurent, like Yves-Saint-Laurent" précise-je.
Finalement, je leur dis "Call me Jack".

J'aurais pu choisir Satoshi (fondateur.trice du bitcoin), ou encore Vitalik (créateur de la blockchain Ethereum), mais j'aurais sans doute ajouté à leur inconfort.

Petit, je suis tombé dans la marmite internet. J'ai assisté à la naissance de toutes les toiles. Celles du web 1, du web 2.0 et maintenant du web3.
Je suis aussi tombé dans la marmite de l'écriture, potion magique de l'inspiration. Des poèmes et des chansons. Des articles et des newsletters.

Ma carrière m'a trimballé de la télévision à la musique. De la production à l'entreprenariat. J'ai même été barista dans un café. Parce qu'il me fallait toujours écrire, j'y ai appris à gribouiller les prénoms sur des gobelets en carton.

J'aime aussi la nouveauté et l'innovation, et je me passionne à les expliquer.

C'est ce qui m'a poussé à créer cette newsletter.

Parce que je vous laisserai pas sans comprendre le web3 ;)




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